LEDs et SUR-ÉCLAIRAGE (overlighting) : ou choisir d’éclairer 4 fois plus, plutôt que de consommer 4 fois moins…

Les installations lumineuses équipées de luminaires LEDs illustrent une occasion manquée : en éclairage extérieur, public en particulier, « on » choisit d’éclairer 4 fois plus, plutôt que de consommer 4 fois moins. L’exact contraire de ce que nous faisons en éclairage intérieur, dans les habitations, où le citoyen a compris l’intérêt des LEDs, consommer beaucoup moins.
Le sur-éclairage est l’illustration de la non prise en compte des urgences environnementales du siècle. Les anciennes pratiques sont continuées : éclairer davantage à chaque modernisation, plutôt qu’intégrer l’urgence environnementale et amorcer une réduction de notre empreinte environnementale.

Les LEDs illustrent cette occasion perdue. Il n’existe pas d’équivalent technologique permettant du jour au lendemain, pour un service identique, une réduction de consommation d’un facteur 3 à 4. Malheureusement l’effet d’aubaine joue à l’inverse, les LEDs sont mises en œuvre pour éclairer davantage, qui plus est, avec une lumière très blanche, à l’impact environnemental démultiplié, tant par ses interférences avec le vivant (toxicité du bleu), que par l’intensité de ses halos (diffusion de Rayleigh du bleu), condamnant toujours davantage l’accès au ciel étoilé.

Les mêmes puissances électriques sont donc mises en place, le bénéfice du rendement énergétique des LEDs est perdu : consommation quasi-identique et pollution lumineuse démultipliée malgré la Loi de réduction des nuisances lumineuses.

La France est dans le peloton de tête des pays d’Europe les plus éclairés. Un reflux des émissions de lumière, conformément aux orientations de l’arrêté devrait être une évidence environnementale : plus aucune installation lumineuse ne devrait présenter un accroissement de flux lumineux après rénovation.

Étiquette environnementale applicable à la prescription de l’Art. 3 de l’arrêté du 27 décembre 2018 sur le plafonnement des quantités de lumière amenées sur site

Cette étiquette permet de positionner une installation lumineuse en termes d’émissions de lumière.

Les pratiques allemandes se situent dans les classes C et D lorsque les pratiques françaises sont dans les classes F et G.

La réglementation a établi un plafond DSFLI<35. Ce plafond de 35 est un maximum, qui ne devrait être recherché que dans des situations limites.

L’immense majorité des installations lumineuses devraient appartenir aux classes B à D.

L’URGENCE ENVIROnNEMENTALE est une division par 4 des consommations de l’éclairage extérieur et l’arrêt ou l’inversion de la croissance des émissions de lumière.

à service rendu égal, La technologie LED le permet, ne manquons pas cette opportunité.

 

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Luminaires LED – Bases de données

Les années sont passées, les documents cités dans cet article sont une photographie au moment de la déferlante LED après 2018. Certaines informations demeurent intemporelles comme le contenu en bleu des différentes sources. L’archive 2018 de la feu base en ligne « lightingfacts.com » du département américain de l’énergie mettait en évidence le niveau de rendement des … Lire la suite

LEDs domestiques, certaines sont dangereuses pour l’oeil

Le comparatif paru dans le magazine Que Choisir daté de novembre 2017 pointe un certain nombre d’ampoules dangereuses pour l’œil, particulièrement celui encore en développement de l’enfant. Ampoules LED – De belles économies Les ampoules les plus performantes et les plus économiques sont désormais les LED, mais on ne les achète pas comme on achetait … Lire la suite

Distribution spectrale des sources lumineuses (lampes et LEDs) et impact environnemental (halos, biodiversité) – Octobre 2017

Introduction

Une compilation de références sur l’impact environnemental de la lumière selon son contenu spectral.

La question du contenu spectral est d’importance dans la mesure où les lampes Sodium Haute Pression, à lumière jaune (température de couleur < 2000 kelvins), sont souvent écartées maintenant, au profit de lampes à lumière blanche (température de couleur > 3000 kelvins) (iodures métalliques, LEDs). En particulier dans les zones commerciales, sur les trottoirs, et de plus en plus pour la voirie de centres-villes. L’intérêt de la lumière blanche étant le plus grand respect des couleurs.

On distingue deux impacts de la lumière sur l’environnement : l’un sur le paysage (ciel étoilé,…), avec les halos au-dessus des territoires éclairés, et l’autre sur le vivant.

La lumière blanche multiplie ces deux impacts par rapport à la lumière jaune.

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