Une étude du ministère belge des transports de 2002. Elle porte sur les routes et autoroutes. Elle montre l’absence de corrélation entre éclairage et accidentologie. Les accidents sont plus nombreux entre minuit et 4h du matin. Au-delà, ils diminuent brutalement, alors qu’il fait toujours nuit. La corrélation doit être cherchée avec la fatigue, et la prise de substances, chez les conducteurs de cette tranche horaire.
Les résultats de cette étude ont étés confirmés en France, avec l’expérimentation forcée de l’extinction sur certaines voies (budgets ne permettant plus l’entretien (A16), ou vol de câble (A15). D’où la décision spectaculaire de ne pas rétablir l’éclairage sur ces axes, et de le supprimer sur 130 km de voies rapides d’Ile de France (article du Parisien).
Sécurité des biens et des personnes
L’étude américaine de 1996 Preventing Crime What Works, What Doesn’t, What’s Promising, commandée par le Congrès Américain. La conclusion sur le chapitre éclairage, page 597, « Conclusions for Open Urban Places », se termine par l’apport de l’éclairage non établi. Et préconise d’adopter d’autres mesures contre la criminalité, dont l’efficacité est établie.